
Festival de surf à Minamisouma
Riding the wave to recovery. Autrement dit, surfer la vague pour pouvoir repartir. C’est un slogan que je trouve parfaitement adapté pour illustrer le festival de surf qui reprend du service à Minamisouma après les épreuves que la commune, ainsi que ses voisines, à dû essuyer. La région a été frappée de plein fouet par le tsunami de 2011 et se rendre compte sur place de l’étendue des conséquences de la catastrophe est impressionnant. En regardant cet océan, si calme en apparence, j’ai du mal à croire à l’ampleur des dégâts que cela a engendré. Des panneaux en témoignent et une place ainsi qu’un monument ont été bâtis en l’honneur des victimes.




D’après le monument, le tsunami aurait atteint 11,1 m de hauteur, désormais symbolisé par une ligne. L’océan semble si petit au loin …


Un panneau indique la section jusqu’à laquelle les terres ont été inondées. Il se situe à plus d’un kilomètre du rivage.
Mais les Japonais sont résilients et les vagues qui ont détruites hier redeviennent une source de plaisir et de sport aujourd’hui. Le spot fonctionne très bien et accueille d’importantes compétitions. Une quarantaine de surfeurs et surfeuses professionnel(le)s sont présents. Certains viseraient les championnats mondiaux. Deux célébrités du sport, un Australien et un Français, sont invitées pour proposer des démonstrations de leurs compétences ainsi que pour encadrer des cours pour enfants. Les concurrents s’affrontent sur trois jours et des animations telles que balade à cheval, danses hawaïennes, concerts et autres food trucks agrémentent le festival. Des jet ski assurent la sécurité et des photographes couvrent l’évènement.























La ville de Minamisouma est aussi connue pour un autre festival, celui-ci en l’honneur du cheval. La compétition a donc été ouverte par la présence de cavaliers samourai qui ont parcourus la plage au galop. L’un d’eux s’est ensuite jeté à l’eau pour une session de surf qui devait être particulièrement physique, l’armure remplaçant la combinaison néoprène. Je n’ai pas pu assister au spectacle car celui-ci avait lieu la veille de mon arrivée. Mais le festival a été entièrement diffusé en direct sur internet.
A mon arrivée, je parcours le trajet de la gare à mon hotel à pied ainsi que le chemin qui mène à la plage de Kitaizumi où a lieu la compétition. Je peux ainsi découvrir la ville et traverser ses rizières aux couleurs chaudes. La chaleur est étouffante, l’air est saturé d’humidité et le paysage est embrumé.

















La région est particulièrement rurale et peu touristique et me rendre à ce festival m’a permis de découvrir un nouvel aspect du Japon.

